Le Maquis-Douane
Antoine

Aujourd’hui un petit jeu pour les plus motivés d’entre vous: 18 noms d’arbres se cachent dans ce récit: Si vous en trouvez 15, vous aurez droit à une carte postale!

Ceci est un récit totalement fictif, toute ressemblance ave la réalité est totalement fortuite ;)

Raymond, Eudes et Brutus se promènent dans les Balkans à vélo.

Alors qu’ils approchent de la macédoine, ils décident de monter le campement à quelques kilomètres de la frontière.

Petit point sur la carte: Il faut monter un bon 300m de dénivelé pour atteindre la frontière, et redescendre ces 300m pour atteindre la première ville macéonienne.

il est encore tôt, la nuit n’est pas prêt de tomber, nos trois individus décident donc de faire une petite promenade.

En mrchant le long du lac d’Ohrid, ils se rendent compte qu’un petit chemin longe le lac. une grande question germe dans leurs esprits: jusqu’ou va cette route mystérieuse?

Eudes est convaincu qu’elle continue jusqu’en Macédoine, il n’en faut pas plus pour convaincre ses deux comparses de tenter le coup le lendemain matin.

C’est donc de bonne heure qu’ils se lancent sur ce sentier douteux.

la première partie, bine que folklorique, se passe bien, malheureusement elle débouche sur une grande barrière, fermée par une grosse chaîne.

Un dilemme s’impose, le demi tour semble inévitable.

Raymond pars tout de même explorer les traces qui se profilent dans les brousailles aux alentours, traces d’humains? d’animaux?

Après une vintaine de minutes, la caravane se met en branle, jeunes et vrillés, rien ne les freine dans leur motivation, le demi tour ne convient à personne.

ils passent donc en plein maquis, poussant les vélos dans les pentes, au milieu des épines et des cailloux. les sacoches hurlent, les vélos se cabrent, ils n’ont jamais connus de route si sauvages.

Après une vingtaine de minutes d’efforts, la trace arrive dans l’eau de ce lac plein de charme. il faut passer les vélos en se tenant sur un rocher sur l’eau pour passer. Raymond pars une nouvelle fois en éclaireur afin de déterminer si ces efforts en valent la peine. Après 10 minutes de marches, il se retrouve face à une grande grille close et barbelée. un poste frontière? cela semble tellement absurde ici! il s’en retourne annoncer la nouvelle.

La concertation ne prend pas une minute, si près du but, et après un investissement de plusieurs milliers de kcalories, ils ne peuvent pas faire machine arrière,

Mauvaise nouvelle: Impossible de traverser ce camp militaire, ils nous le font comprendre, grand sourire, amusés de nous voir la, dans cette forêt avec ces gros vélos.

Bonne nouvelle: Ils nous prennent en sympathie et nous indiquent un “sentier” qui fait le tour du camp. C’est reparti pour un dernier épisode maquisard, un peu moins végétal, mais avec de gros cailloux partout.

ils profitent de ce passage pour cueillir un trophée, une plaque format A3 d’interdiction de pénétrer dans le camp. Cette aventure leur semble mériter un souvenir.

Enfin sortis de ce merdier, ils rejoignent la route goudronnée qui relie le camp à la première ville.

C’est la que la partie la plus fatiguante de la journée commence: la police de frontières, prévenus par leurs collègues militaires, leur tombe dessus.

Ils doivent abandonner les vélos ur place, prendre toutes leurs affaires, en route pour le comissariat.

la, ils doivent tout à tour déballer toutes leurs affaires sur le sol. Eudes est le premier, au moment fatidique, il jette le trophée sur le sol, face caché, par miracle, le policier n’y prête aucune attention: il cherche de la drogue, convaincu que ces trois petits blaireaux sont passés par la forêt pour cacher quelque chose. Quand Eudes eut finit de tout déballer, le policier lâche, c’est bon tu peux plie, et pis c’est à toi. Dis t-il, le doigt pointé sur Raymond.

Raymond s’execute, le policier ne perd pas patience, il fait bien son boulot, vérifie tous les médicaments… Raymond retrouve une bière de 2l perdue au fond d’une sacoche, première bonne nouvelle depuis longtemps pour nos trois apprentis brigands.

Le contrôle se termine, 15 sacoches y seront passés, plus de 2 heures aussi.

Le policier, d’un air sentencieux, lache du bout des lèvres: Vous rendez vous compte que vous êtes entrés illégalement sur le territoire? C’est un péché, si vous continuez dans cette voie, vous vous retrouverez à mendier en enfer, à vous noyer dans des flaques de laves, brulés par de grandes flammes oranges et rouges! La foudre vous foudroiera, la terre vous terrassera! Tout votre être sera flagellé par des orties!

A l’annonce de ce doux glas, les 3 jeunes tremblent.

Par la suite, l’ambiance se détend, ils signent un papier, attendent deux heures, en mangeant du pain, apprennent quelques mots de macédonien avec le policier qui les surveille. Arrêtés à 11h, ils sortent du comissariat vers 16h, avec ordre de se rendre à la frontière. C’est la, après 45 mins de montée qu’ils aprennent leurs expulsions, pour trois mois du territoire.

Au moins, ils soufflent, mais les autorités Albanaises, prévenues, décident de tout refouiller, avec moins de zèle néanmoins.

Ce n’est dont qu’à 18 heures passées, qu’ils peuvent traverser la frontière. D’un commun acord, ils roulent la première ville, se goinfrent de bureks, et boivent la fameuse bière retrouvée et font un gros dodo.

Je ne sais pas trop d’ou m’est venu cette histoire… il faut quand même être sacrement stupide et borné pour agir comme ces personnages… ils ne sont finalement pas très réalistes!