Thierry en voyage

Récits de mes voyages à travers l'europe



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  • Maquis-Douane

    2024-05-13
    Thierry

    On venais de se retrouver à trois après deux semaines de chemins séparés. Yvain nous attendais dans le seul bar de Lin, au bord du lac d’Ohrid. J’avais retrouvé Antoine la veille à Diellas, entre le lac d’Ohrid et le lac de Prespa. Quelques bières de retrouvailles plus tard, nous sommes partis liquider le peux de monnaie Albanaise (Lekë) qu’il nous restaient et on a été trouver un terrain pour passer la nuit.

    Il était encore relativement tôt dans la soirée, parfait pour une petite balade le long du chemin de fer abandonné qui se dirige vers la frontière macédonienne. Antoine avait déjà passé quelques frontières dans la brousse en solitaire la semaine précédente. Un petit sentier après les rails nous donnaient espoir qu’il serait possible d’éviter un col se situant 300m plus haut pour arriver à la douane. Nous partâmes donc à l’aventure en direction de la Macédoine du Nord en suivant les berges du lac.


  • Le Maquis-Douane

    2024-05-13
    Antoine

    Aujourd’hui un petit jeu pour les plus motivés d’entre vous: 18 noms d’arbres se cachent dans ce récit: Si vous en trouvez 15, vous aurez droit à une carte postale!

    Ceci est un récit totalement fictif, toute ressemblance ave la réalité est totalement fortuite ;)

    Raymond, Eudes et Brutus se promènent dans les Balkans à vélo.

    Alors qu’ils approchent de la macédoine, ils décident de monter le campement à quelques kilomètres de la frontière.

    Petit point sur la carte: Il faut monter un bon 300m de dénivelé pour atteindre la frontière, et redescendre ces 300m pour atteindre la première ville macéonienne.

    il est encore tôt, la nuit n’est pas prêt de tomber, nos trois individus décident donc de faire une petite promenade.

    En mrchant le long du lac d’Ohrid, ils se rendent compte qu’un petit chemin longe le lac. une grande question germe dans leurs esprits: jusqu’ou va cette route mystérieuse?

    Eudes est convaincu qu’elle continue jusqu’en Macédoine, il n’en faut pas plus pour convaincre ses deux comparses de tenter le coup le lendemain matin.

    C’est donc de bonne heure qu’ils se lancent sur ce sentier douteux.

    la première partie, bine que folklorique, se passe bien, malheureusement elle débouche sur une grande barrière, fermée par une grosse chaîne.

    Un dilemme s’impose, le demi tour semble inévitable.

    Raymond pars tout de même explorer les traces qui se profilent dans les brousailles aux alentours, traces d’humains? d’animaux?

    Après une vintaine de minutes, la caravane se met en branle, jeunes et vrillés, rien ne les freine dans leur motivation, le demi tour ne convient à personne.

    ils passent donc en plein maquis, poussant les vélos dans les pentes, au milieu des épines et des cailloux. les sacoches hurlent, les vélos se cabrent, ils n’ont jamais connus de route si sauvages.

    Après une vingtaine de minutes d’efforts, la trace arrive dans l’eau de ce lac plein de charme. il faut passer les vélos en se tenant sur un rocher sur l’eau pour passer. Raymond pars une nouvelle fois en éclaireur afin de déterminer si ces efforts en valent la peine. Après 10 minutes de marches, il se retrouve face à une grande grille close et barbelée. un poste frontière? cela semble tellement absurde ici! il s’en retourne annoncer la nouvelle.

    La concertation ne prend pas une minute, si près du but, et après un investissement de plusieurs milliers de kcalories, ils ne peuvent pas faire machine arrière,

    Mauvaise nouvelle: Impossible de traverser ce camp militaire, ils nous le font comprendre, grand sourire, amusés de nous voir la, dans cette forêt avec ces gros vélos.

    Bonne nouvelle: Ils nous prennent en sympathie et nous indiquent un “sentier” qui fait le tour du camp. C’est reparti pour un dernier épisode maquisard, un peu moins végétal, mais avec de gros cailloux partout.

    ils profitent de ce passage pour cueillir un trophée, une plaque format A3 d’interdiction de pénétrer dans le camp. Cette aventure leur semble mériter un souvenir.

    Enfin sortis de ce merdier, ils rejoignent la route goudronnée qui relie le camp à la première ville.

    C’est la que la partie la plus fatiguante de la journée commence: la police de frontières, prévenus par leurs collègues militaires, leur tombe dessus.

    Ils doivent abandonner les vélos ur place, prendre toutes leurs affaires, en route pour le comissariat.

    la, ils doivent tout à tour déballer toutes leurs affaires sur le sol. Eudes est le premier, au moment fatidique, il jette le trophée sur le sol, face caché, par miracle, le policier n’y prête aucune attention: il cherche de la drogue, convaincu que ces trois petits blaireaux sont passés par la forêt pour cacher quelque chose. Quand Eudes eut finit de tout déballer, le policier lâche, c’est bon tu peux plie, et pis c’est à toi. Dis t-il, le doigt pointé sur Raymond.

    Raymond s’execute, le policier ne perd pas patience, il fait bien son boulot, vérifie tous les médicaments… Raymond retrouve une bière de 2l perdue au fond d’une sacoche, première bonne nouvelle depuis longtemps pour nos trois apprentis brigands.

    Le contrôle se termine, 15 sacoches y seront passés, plus de 2 heures aussi.

    Le policier, d’un air sentencieux, lache du bout des lèvres: Vous rendez vous compte que vous êtes entrés illégalement sur le territoire? C’est un péché, si vous continuez dans cette voie, vous vous retrouverez à mendier en enfer, à vous noyer dans des flaques de laves, brulés par de grandes flammes oranges et rouges! La foudre vous foudroiera, la terre vous terrassera! Tout votre être sera flagellé par des orties!

    A l’annonce de ce doux glas, les 3 jeunes tremblent.

    Par la suite, l’ambiance se détend, ils signent un papier, attendent deux heures, en mangeant du pain, apprennent quelques mots de macédonien avec le policier qui les surveille. Arrêtés à 11h, ils sortent du comissariat vers 16h, avec ordre de se rendre à la frontière. C’est la, après 45 mins de montée qu’ils aprennent leurs expulsions, pour trois mois du territoire.

    Au moins, ils soufflent, mais les autorités Albanaises, prévenues, décident de tout refouiller, avec moins de zèle néanmoins.

    Ce n’est dont qu’à 18 heures passées, qu’ils peuvent traverser la frontière. D’un commun acord, ils roulent la première ville, se goinfrent de bureks, et boivent la fameuse bière retrouvée et font un gros dodo.

    Je ne sais pas trop d’ou m’est venu cette histoire… il faut quand même être sacrement stupide et borné pour agir comme ces personnages… ils ne sont finalement pas très réalistes!


  • Au cœur des Balkans

    2024-05-04
    Thierry

    C’est à 3 que nous avons traversé la Bosnie. Yvain, un copain de Bruxelles nous a rejoint à l’endroit du wwoofing au nord de la Bosnie et nous avons traversé ce magnifique pays ensemble. Une fois arrivé en Albanie, nos chemins se sont séparés. Yvain est rentré une semaine en Belgique et avec Antoine on sentais que c’était mieux pour tous les deux de vivre une partie de notre aventure chacun de notre côté pour mieux se retrouver par après.


  • Pobrðani

    2024-04-16
    Thierry

    Deux mois sans nouvelles! Et beaucoup trop de choses à dire… Antoine à bien résumé la suite des évenements entre Zdole en Slovénie et l’endroit du wwoofing en Bosnie-Herzégovine. On est arrivé au wwoofing le 7 mars en se disant que c’était un bon endroit pour faire une pause et pour avoir un endroit où laisser les vélos pendant une semaine le temps de faire un aller-retour à Bruxelles. L’endroit à répondu à nos attentes et bien plus encore !


  • Il est beau ce nid !

    2024-04-16
    Antoine

    C’est sans trop d’attentes qu’avec Thierry, notre choix s’était porté sur ce woofing en Bosnie, ça collait sur la route, ça collait sur les dates, ça nous permettait d’organiser l’aller retour à Bruxelles en Mars sereinement. J’avais beaucoup d’appréhensions avant d’y arriver, je ne suis pas très bon en Anglais, j’ai beaucoup de mal à me sentir à l’aise quand acceuilli. Toujours la peur de décevoir, de ne pas me comporter comme mon hôte l’apprécierait… Dans mon imagination. C’est un peu stupide mais encore fortement ancré en moi. Beaucoup de temps seul ces derniers mois, peu de contacts avec des personnes que je ne connais pas. Bref j’arrive dans cette “collectivité” (je ne suis pas bien sûr de quel mot utiliser) dont je ne connais rien, avec une angoisse sociale que je pensais dissipée avec les années. J’ai un peu l’impression de retourner à la case départ.


  • Tout est OK mais je suis KO

    2024-04-04
    Antoine

    Aujourd’hui, une novelettre un peu plus “classique” qu’à l’ordinaire, car beaucoup de choses à raconter. C’est d’un bus reliant Bruxelles à Zagreb que je vous écris. Plus que 22h de bus… Reprenons depuis le début car je ne sais même plus ou l’on s’est quitté la dernière fois, Thierry me dit que c’était à Zdole en Slovénie.


  • Petit weekend à la Slovène

    2024-02-26
    Thierry

    Fini le brouillard! Et ce juste après avoir quitté la région de Venise. Apparemment c’est typique pour la région. On s’empresse de se casser de cette vallée qui s’est avéré être monotone et pauvre en joli paysages. En route maintenant pour la Slovénie, pays dans lequel nous avons plus d’espérances.


  • Mourir pour des idées?

    2024-02-26
    Antoine

    Un jour, un homme a voulu changer le monde, la première chose qu’il aie faite, c’est de changer d’idée.

    Du moment ou j’ai quitté le cocon familial pour la “jungle” bruxelloise, jusqu’à il y a, à peu près 18 mois, une colère sourde et de moins en moins muette s’est éveillée en parrallèle de mes découvertes d’adulte.


  • Traversée de l'Italie

    2024-02-17
    Thierry

    Déjà deux semaines que nous sommes en route et je n’ai toujours pas donné de nouvelles. Pour résumer, nous avons quitté Marseille le premier février avec Antoine et nous avons longé la côte jusqu’en Italie. Côte qui était très belle dans l’ensemble, à l’exception de Monaco. Quel délire! Je suis sûr que la nature dans ce coin doit être magnifique. C’est une région avec beaucoup de relief très proche de la mer, des falaises etc. Sauf qu’on n’y voit que du béton dans et autour de ce drôle de pays. Dans les plus beaux coins je retiens la route littorale qui part du cap Esterel jusqu’à Théoule-sur-mer. Superbe petite route qui monte et qui descends en tournant dans tous les sens avec une magnifique vue sur le massif de l’Esterel ainsi que la méditerranée.


  • Ne tournons pas autour du Pô!

    2024-02-13
    Antoine

    Comme la grande majorité des êtres humains, je m’adapte à mon environnement, notamment social, ce qui fait que je peux apparaître aux yeux de ceux qui m’entourent de différentes façons. Certains d’entre vous connaissent plus mon côté calme (appréhension et découverte de l’environnement), d’autres ma folie absurde (petit comité ou je suis a l’aise), certains me trouvent hyperactifs, et pourtant dans d’autres cadres je me sens apathique.